Bonsoir,
Un petit post nocturne pour Arsenik.
Arsenik se trouvait dans son bordel préféré, les femmes y étaient souriantes et rieuse, la bière et les différents alcools y étaient hors de prix mais cela correspondait à son train de vie sulfureux de pirate et pas n’importe lequel celui qui venait de détruire une forteresse et sa horde de chasseur léger. Autant dire que les coffres étaient pleins.
Il se trouvait dans un énorme fauteuil antigrav’ dans l’espace VIP, qui lui était réservé et payé à vie, accompagné des deux plus belles femmes de ce système solaire, l’une était une hybride venant d’une galaxie lointaine, l’autre une belle rouquine semblant venir de l’ancienne Terre. Il profitait donc d’un repos bien mérité et ne comptait rien faire, chose qu’il signifia aux deux demoiselles qui commencèrent à s’activer. A peine commença-t-il à se détendre que l’alarme de son transmetteur personnel résonna dans l’ensemble de l’espace VIP. L’appareil traversa la pièce, bien que jetait à pleine puissance contre un mur il s’activa tout de même et renvoya l’image d’un homme richement habillé.
« J’ai tenté de vous joindre sur votre vaisseau mais vous ne répondiez pas, vous m’aviez dis de vous contacter par tous les moyens si jamais votre plan fonctionnait. Vous allez donc vous dépêcher de bouger vos fesses jusqu’à ces coordonnés, les profits n’attendent pas ! »
Cette personne c’était Naj, un contrebandier ayant fait fortune dans la revente de deutérium et dans les placements, illégaux mais lucratifs, de monnaie stellaire. Il soutenait donc Arsenik depuis des années, la majorité de ses vaisseaux fonctionnaient grâce à son deutérium.
Le plan n’était pas compliqué, paraître faible mais riche face à d’autres pirates pour qu’ils attaquent, pensant s’en mettre plein les poches mais finalement se retrouvé pris en étau entre des défenses camouflées et une flotte très hostiles les empêchant de repartir.
« Tu sais que tu m’interromps en plein milieux de mon moment détente ? J’allais enfin pouvoir profiter de ces charmeuses qui n’attendaient que moi pour défaire les lacets de mes bourses et me dépouiller de mon argent. Mais voilà que tu débarques, tu choisis bien ton moment… »
Malgré les ronchonnements il se jeta de son fauteuil pour atterrir 5m plus bas, l’exosquelette accepta le choc de la réception sans bronché et Arsenik se dirigea vers la sortie. Sur le chemin de la sortie un mousse déposa sur ses épaules sa veste de capitaine.
« Il est temps de casser quelques côtes… »
