Haïr.
Alors que, tranquillement, j’observe son sang couler et se mélanger à ce qui, au gout et à l’odeur me semble être de la pisse, je prend le temps, enfin,
de faire le point sur toutes ces conneries. Sur comment, moi, le plus beau des soudards, j’ai réussi à me foutre dans ce pétrin.
Et je hais.
Faut pas y voir pas la colère de la pucelle devant son premier crush qui lui fait l’infidélité de soulever bonne maman. C’est pas du tout cuit.
C’est le genre de haine qui tue. Celle qui se mature, qui s’affine, qui a prit son temps pour devenir ce qu’elle est.
Doucement, avec un sourire aux lèvres, la trique haute, et sans précipitation. De celle qui rend fou, de celle qui ne pardonne plus.
La haine nait toujours dans la douleur. La boule au ventre, la rage sombre de la colère, la folie dévastatrice de la laideur ne nait pas aussi facilement qu’on aime à se le dire.
En ce qui me concerne, elle prend son origine dans les tréfonds de mon existence, mais je dois résumer ça, la, le nez dans la pisse, mon dernier oeil noyé par son sang,
je dirais que c’est venu de ce petit batard, fait de pouvoir et de luxure qui m’a fait, puis m’a défait.
Moi, qui n’était rien d’autre qu’un rouage. Rouage qui à un moment a décidé de sortir du rang.
Mal, grand mal m’en a prit, mais une fois la chose faite, que faire? Quand on comprend certaines choses, difficile de faire marche arrière.
J’ai toujours l’impression que ma folie a démarré ici. Quand je me demandais ce qui faisait de moi cet être torturé, tenté, calculateur, sournois et ce qui faisait d’eux des êtres
de l’insouciance. Ces animaux du plaisir, de l’instantané. Qui se réfugie dans l’importance d’une petite vie sans ambition, d’ivresse juvénile et infantilisante.
Je suis ce que je suis, ils sont ce qu’ils sont. Je suis nés dans les bas fond de la ville. la seringue plantée dans le sable de l’aire de jeu,
entre de miteux morceaux de plastique, sensés abriter la jeunesse dans le jeu, mais était le repère des crakeurs, entre la violence des ainés, la laideur de l’urbanisme,
la folie des marginaux, j’ai poussé, comme une mauvaise herbe. Cette saloperie, c’est quelque chose qui a pu ressembler à du quotidien.
Le gris sale, et ce bien avant le port du noir, m’avait semblé une couleur pleine de sentiment. Les longues barres d’immeuble, les halls puants et obscurs,
les bandes décérébrées et ce putin de béton. Les balcons sales, certains éventrés laissant entr’apercevoir l’intimité d’un salon, balcons d'où dépassent d’innombrables paraboles,
l’amoncellement terrible de plusieurs milliers d'Ames, sur ces quelques hectares de béton, je les ai très vite perçu pour ce qu’elles étaient, des batteries à viande, à esclaves,
à chais à canon. Ce foutu béton, j’y ai démarré, et manifestement j’y fini. J’y aperçois une dent, difficile à dire vue que ce que j’y vois, ce qui doit être un morceau
de son nez. je l'ai raté ce fils de pute. Mais, la gueule ouverte, le tympan prêt à exploser, je ne peux m’empêcher de trouver la laideur de sa geôle un temps soit peu familiale.
Ce béton, rêche et poreux, ça a été ma chrysalide, mon cocon qui a fait de moi ce que je suis. Un sale type, certes, mais un sale type de talent.
Une fois mes premières saloperies m’ayant acquit la confiance de puissant, et le confort de la vie qui allait avec, je me suis habitué à d’autres atmosphères.
Le velours feutrés des salons à moulures, la douceur des moquettes, le reflet des marbres. Habitué oui, mais jamais je ne m’y suis plut. J’avais toujours l’impression d’être une merde
tendrement enveloppé dans du papier cadeau hors de prix, genre de la soie ou je ne sais quelle cochonnerie de bourgeois. Le béton et l'acier, voila de quoi je suis fait.
J’y retrouve toujours ce sentiment qui me materne et même aujourd’hui, à la fin d’une vie trop courte et trop longue à la fois, je suis plutôt content d’en revoir un peu.
J’étais pas du genre à claquer entre les cuisses d’une bourgeoise, ni sur un fauteuil louis XV en faisant mes mots croisés de vieillard, crevé sur un chiotte en marbre avec une boniche
pour me torcher.
Je suis né pas très loin, enfin je crois. Ma mère m’avait chié sur la banquette arrière d’une vielle peugeot, pas de services publics dans nos coins, du coup,
pas eu le temps de me lâcher sur la chaine de production humaine de l’hôpital. Le coin de mon enfance, c’était la périphérie de cette satané ville, pompeusement appelé par ses
habitants, Juno. Ma mère elle, comme un ultime affront, m'a nommé Soubi. En hommage à un obscur personnage de Manga. On a la culture qu'on mérite.
Une ville moderne comme le monde en fabrique par milliers, tours en verre pour le centre ville, tours en béton pour la banlieue, avec une transition progressive pour les quartiers
de bobos qui font tampon. Des artères de bitume pour le lien social. grosso merdo, la recette d’une ville moderne.
Ma mère me disait toujours que si je travaillais bien, je finirai par quitter le béton pour le verre. Je suis pas sur qu’elle serait fière, mais je peux vous dire que j’ai
bossé dur, et qu’en effet, j’ai fini par avoir mes entrées chez les bourges. Toutefois, vas pas t’imaginer des choses. Si j'ai finis par devenir la merde patibulaire que tu finiras
bien par haïr toi aussi, c’est pas la faute de la femme qui m’a chié puis torché. Elle n'avait rien, mais m’a toujours fais croire le contraire, m’a baigné de sa tendresse et
me proposait un cadre où j’aurais pu devenir autre chose. Un truc raffiné, qui sait faire rire la petite gamine fortunée.
Belle gueule, avec mon bagou et mon air triste, j’arrivais pas trop mal à les plier dans ma jeunesse. j'ai toujours su faire naitre une forme de sentiment maternel coupable chez ces jeunes filles.
J’y ai pris gout pendant quelques années, je m’en suis assez vite lassé aussi. Le sang avait meilleur gout que la chatte. Saloper la chrétienté m’a bien d’avantage séduit
que l’écartement d’une paire de cuisse. La haine est plus vaste et plus sombre que la naissance du monde. C’était bon. Car vois tu, jeune bambin, j’ai pas grandi à
n’importe quelle époque. De mon temps, j’ai vu le monde vaciller.
Ma génération, aussi débile soit elle, a connu la plus belle ère de l’humanité, sa première remise en question.
Le temps de la toute puissance de l’homme sur la nature commençait a sérieusement faire la gueule, et ce dés ma jeunesse. Et plus je grandissais, moins fallait être
un génie pour voir que ça puait sérieusement la fin de cycle. On peut le pleurer, on peut le combattre ou alors on peut en profiter. Sans l’ombre d’une hésitation, j’ai choisi
d’y jouir de toutes mes forces, d’y exploser et d’y prendre mon du. La douleur des hommes était mon gagne pain, et que Dieu ou l’ami imaginaire de ton choix m’en soit témoin,
j’étais doué pour ces conneries.
C'est comme ça que j'ai rencontré cette petite chose. Deepknox qu'il se faisait appeller. Bordel, ce que j'ai pris mon pied quand je lui ai cassé les pattes arrières. Je l'entend
encore appeler sa mère, sangloter comme une petite fille, et me supplier du regard de lui épargner cette utlime coup de rein qui lui remonta la colone de 5cm.
Y a pas à chier, je suis une ordure. Mais je suis une ordure professionelle. Je prends ce que j'ai à prendre, quand je dois le prendre et comme je veux le prendre.
Pas de sentiment dans ce métier.
Et c'est ce que j'aime... à m'en faire péter la braguette.
Le 08-06-2022 à 15h17m57s, les flottes suivantes se sont rencontrées au combat :
Attaquant Soubi
________________________________________________
Chasseur léger 19.934 Chasseur
lourd 3.346
Croiseur 3.188
Cuirassé 1.539 Cuirassé
555
Reaper 320
Pathfinder 1.716
Petite cargaison 6.968
Grande cargaison 2.155
Sonde d'espionnage 1
_________________________________________
Défenseur DEEPNOX
________________________________________________
Petite cargaison 7.977
Grande cargaison 7.287 Chasseur
léger 4.718 Chasseur
lourd 1.380
Croiseur 780
Cuirassé 540
Recycleur 1.000
Sonde d'espionnage 9.373
Bombardier 45
Battlecruiser 110
Pathfinder 1.846
_________________________________________
Après la bataille...
Attaquant Soubi
________________________________________________
Chasseur léger 11.838 ( -8.096 )
Chasseur lourd 2.721 ( -625 )
Croiseur 3.011 ( -177 )
Cuirassé 1.539 ( -0 )
Cuirassé 555 ( -0 )
Reaper 320 ( -0 )
Pathfinder 1.629 ( -87 )
Petite cargaison 4.171 ( -2.797 )
Grande cargaison 1,865 ( -290 )
Sonde d'espionnage 1 ( -0 )
_________________________________________
Défenseur DEEPNOX
________________________________________________
Détruit!
_________________________________________
L'attaquant a gagné la bataille!
L'agresseur a capturé :
93.150.711 Métal, 10.734.508 Cristal et 3.302.674 Deutérium
44.984.409 Métal, 5.367.254 Cristal et 1.651.337 Deutérium
24.083.151 Métal, 2.683.627 Cristal et 825.668 Deutérium
L'attaquant a perdu un total de 61.132.000 unités.
Le défenseur a perdu un total de 305.043.000 unités.
À ces coordonnées spatiales flottent maintenant 93.471.794 métal et 74.284.207 cristal.
L'attaquant a capturé un total de 186.783.339 unités.
La chance qu'une lune soit créée à partir des débris était de 20 %.
________________________________________________
Débris récoltés par le(s) agresseur(s) :
90.091.793 Métal et 74.324.207 Cristal
Résumé des profits/pertes :
Sommaire attaquant(s)
Métal : 212.702.064
Cristal : 72.635.596
Deutérium : 4.729.679
Le ou les attaquant(s) ont réalisé un profit de 290.067.339 unités.
Résumé défenseur(s)
Métal : -314.546.271
Cristal : -150.847.389
Deutérium : -26.432.679
Le(s) défenseur(s) ont perdu un total de 491.826.339 unités.
Techno attaquant : 13/12/12
Techno défenseur: 11/13/12
OPKM et Soubi plus fort que vos Mamans.
Rp par Kikiboy
Pour les amateurs:
PS: ce personnage que j'ai décidé d'associé à Soubi est un personnage de fiction qui vient d'un roman que j'écris. Né de mon esprit malade, ce personnage est un anti moi et un anti héros.
Soubi m'ayant laissé carte blanche pour ce RP sans trop me donner de direction, je me suis permis de réutiliser ce personnage. Il ne s'agit pas d'insulter qui que ce soit, mais de faire un peu de role play trash et de ma faire plaisir sur le plan de l'écriture. Ceci est, je le rappel, de la FICTION et ne représente pas notre état d'esprit ni nos personnages IRL.
Cœur sur vous. Et BR à Deepknox.
!
