LE CHOC DES TITANS - Izar
— Maman ?
— Oui mon chat ?
Ses sacs sous le bras, la mère remontait la grande avenue d’un pas décidé. De temps en temps, elle s’arrêtait, changer les bandoulières d’épaule avec une grimace de douleur, puis reprenait son chemin, du même pas alerte. Elle profitait de ces pauses pour examiner les alentours d’un œil critique, sans jamais se départir de son calme. Mais Laz la savait nerveuse. Elle l’avait enjoint à la tenir par la main et à ne surtout pas lâcher et elle avait pris tous les bagages elle-même.
— On ne sait jamais, avait-elle dit. Izar n’est pas sûre.
— Pourquoi on doit partir de la maison ? demanda Laz.
— Je te l’ai déjà dit, Chaton. Parce que notre chez nous va être détruit.
— Oui, mais pourquoi ?
— C’est comme ça , des fois ils détruisent des villes. Elles sont trop vieilles ou ne fonctionnent plus comme il faut.
— Mais la nôtre, elle n’était pas vieille, pas vrai ?
La mère ne répondit pas immédiatement.
— Non, elle n’était pas vieille.
— Alors pourquoi ?
La mère s’arrêta, changea les sacs d’épaules. Mais cette fois, elle ne regarda pas autour de ce regard inquiet. Elle se contenta de fixer le haut de la rue – si loin encore – d’un air absent. Elle soupira, comme lorsqu’il posait des questions trop dures.
— Je ne sais pas, mon chat. Elle ne fonctionnait plus, tout simplement.
— Ah.
Et ils se remirent en marche. Les questions tournoyaient sous le crâne de Laz : pourquoi une ville cesse-t-elle de fonctionner ? Et pourquoi ne la répare-t-on pas ? Qu’est-ce qui fonctionne au juste dans une ville ? Et pourquoi faut-il la quitter ? Est-ce que ça veut dire que Izar aussi, va « cesser de fonctionner » ?
— Maman ?
— Oui mon chat ?
— Quand est-ce que Izar va cesser de fonctionner ?
Laz vit Maman sourire. Bon, elle n’était pas fâchée alors.
— Izar est une jeune ville, tu vivras peut-être toute ta vie ici avant qu’elle ne cesse de fonctionner.
— Ça veut dire qu’on n’aura plus à déménager ?
Encore une fois, la mère s’arrêta. Cette fois, Laz ne s’en aperçut pas immédiatement et dut faire quelques pas en arrière pour la rejoindre. Cette fois, elle posa les sacs. Elle paraissait épuisée. Elle caressa la tête de Laz, replaça une de ses mèches rebelles qui lui tombaient tout le temps dans les yeux.
— Je ne sais pas, mon chat. Ça dépend ce que je trouve comme travail. Il est possible que ce soit un peu difficile dans les prochains jours pour nous. Il faudra être forts, d’accord ?
— Oui, Maman, répondit gravement Laz.
Il ne comprenait pas bien pourquoi ça allait être dur. Maman avait dit qu’Izar était une chance qui leur était offerte. Qu’ils allaient pouvoir revivre. Ça voulait dire que c’était bien, non ?
— Tu es un bon garçon, fit la mère avec un sourire attendri.
Elle caressa la joue de son fils avec affection.
— Aller, viens, nous avons encore de la route à faire et je n’ai pas envie de trainer de nuit dans les rues. On ne sait jamais ce qui peut arriver.
— Il peut arriver quoi ?
— Quelqu’un pourrait vouloir nous voler nos affaires. Tu prends le petit sac ? Maman a mal à l’épaule.
Laz enfila la bandoulière sur son épaule sans broncher.
— Moi je te défendrai si quelqu’un te vole, ajouta-t-il avec sérieux.
La mère sourit sans rien dire. Laz avait bien conscience qu’il était encore petit, mais il ne laisserait pas Maman sans défense, ça non. L’œil inquisiteur, il scruta les ruelles parallèles, à la recherche de menaces potentielles. Il aurait bien voulu avoir une lentille, lui aussi, pour analyser les gens. Peut-être qu’il aurait su tout de suite faire la différence entre une bonne personne et une personne mal intentionnée.
— Dis, Maman. C’est quoi un Patriarche ?
De surprise, la mère laissa tomber le sac qu’elle s’apprêtait à mettre sur son épaule. Il y eut un bruit de verre brisé, mais elle sembla ne pas l’entendre.
— Pourquoi dis-tu ça ?
— Je ne sais pas, hésita Laz. Le Monsieur, il était gentil.
— Ne… parle… jamais… du… Patriarche.
Elle avait sifflé cela entre ses dents et pendant une fraction de seconde, elle sembla aussi terrifiante que terrifiée.
À suivre...
Les flottes suivantes se sont affrontées le : 2020-07-23 01:42:42
Attaquant Bateau Ninja [Eclipse]
220% | 180% | 210%
P.transp. 150.000
Traqueur 40.000
VS
Défenseur kpl []
170% | 170% | 160%
P.transp. 263.269
G.transp. 2.874
Croiseur 45
V.bataille 7
Recycleur 1.290
Sonde 69
Rip 1
Attaquant Bateau Ninja
P.transp. 149.745 (-255)
Traqueur 39.962 (-38)
VS
Défenseur kpl
Détruit
L'attaquant a remporté la bataille ! Il emporte
393.146.387 unités de métal, 547.674.681 unités de cristal et 380.367.825 unités de deutérium
L`attaquant a perdu au total 4.250.000 unités.
Le défenseur a perdu au total 1.122.578.000 unités.
Un champ de débris contenant 282.273.500 de métal et 279.020.500 de cristal se forme dans l'orbite de la planète.
Bateau Ninja emporte 196.573.194 unités de métal, 273.837.341 unités de cristal et 190.183.912 unités de deutérium
Bateau Ninja emporte 98.286.597 unités de métal, 136.918.670 unités de cristal et 95.091.956 unités de deutérium
Bateau Ninja emporte 49.143.298 unités de métal, 68.459.335 unités de cristal et 47.545.978 unités de deutérium
Bateau Ninja emporte 24.571.649 unités de métal, 34.229.668 unités de cristal et 23.772.989 unités de deutérium
Bateau Ninja emporte 12.285.825 unités de métal, 17.114.834 unités de cristal et 11.886.495 unités de deutérium
Bénéfice de l'attaquant : 3.156.144.477
Métal : 1.054.630.450 | Cristal : 1.355.225.029 | Deut : 746.288.998
Bénéfice du defenseur : -3.723.668.634
Métal : -1.336.903.950 | Cristal : -1.634.245.529 | Deut : -752.519.155
Consommation estimée : 3.999.544 deut
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