LE CHOC DES TITANS - L'antichambre
Dans l’antichambre, les conversations allaient bon train, chacun attendant son tour avec plus ou moins de patience. Chaque fois que la porte s'ouvrait, un silence soudain et malaisant s'abattait sur l'assemblée qui suivait du regard celui qui sortait - lorsque le malheureux sortait – et celui qui allait littéralement se jeter à son tour dans la gueule du Loup.
Assis un peu en retrait, les avant-bras sur les genoux, Lud contemplait la foule hétéroclite qui composait la petite foule. Il y avait de tout, depuis l’homme en costume élégant et gardes du corps aussi baraqués que mutants, jusqu’au petit malfrat nerveux qui avait sans doute envisagé un jour de se faire modifier, mais n’en avait pas les moyens. Quelques femmes, de la gourgandineretouchée à la tenancière de bar, attendaient également, sans doute pour demander l’intervention du Loup dans leurs petites affaires privées.
Lud adressa un regard consterné à Dwyane, son voisin, aussi carré et imposant que lui. Personne n’avait cherché à occuper les sièges libres entre eux, bien que certains soient restés debout. Leur présence silencieuse et immobile suffisait à les maintenir dans une bulle d’intimité qu’il ne faisait pas bon déranger. Les deux acolytes, revêtus de leur combinaison noire, avaient retiré leur lentille à l’entrée – directive de la maison. Ils demeuraient néanmoins sur le qui-vive.
— On est obligés de subir ça ? finit par demander Lud.
Son associé se redressa de toute sa hauteur et son œil perçant et noir survola l’assemblée.
— Bah, quand il faut, il faut, lâche-t-il, stoïque.
— C’est du cinéma, soupira Lud.
Il se rencogna dans un silence buté que son compagnon ne chercha pas à déranger. Ils attendirent encore près d’une heure. Progressivement, la salle se vida, ne laissant plus qu’eux dans l’antichambre et les malabars qui gardaient les portes du bureau. L’œil sombre, Lud ne les lâchait plus du regard. Un silence anormalement pesant planait sur la pièce. Après trois heures d’attente durant lesquelles Lud manqua vingt fois de quitter la pièce, mais ne bougea pas pour autant, Dwyane finit par hêler les gardes, qui rivalisaient eux aussi d’immobilisme.
— Oh, les statues ! Vous croyez qu’il y a moyen de voir votre patron ou on prend racine ?
— Il est occupé.
— Mon cul ouais. Il se branle la nouille ou quoi ? Le dernier client est parti depuis une heure.
— Il est occupé j’ai dit.
Dwyane se leva, soudain plus vraiment disposé à parlementer. Lud, sentant le vent tourner, lui emboîta le pas et se leva à son tour.
— Écoute beau gosse, je ne t’ai pas demandé ton avis, donc tu vas dire à ton patron qu’on est ici et qu’il a deux minutes pour ramener ses miches ou je te casse ta jolie gueule et je passe quand même.
Une fois debout, Dwyane était plus impressionnant que jamais. Sa combinaison noire augmentait d’autant sa taille et sa carrure, soulignée par la barbe noire qui lui mangeait la mâchoire. Il mesurait bien une tête de plus que le garde qui ne broncha pas pour autant et se fendit même d’un sourire méprisant tandis que Dwyane avançait vers lui.
— Et on doit annoncer qui, sa Majesté ?
Dwyane adressa un regard à Lud. Un regard qui n’annonçait rien de bon et qui signifiait : « Il se fout de moi, tu confirmes ? » Lud eut un geste d’apaisement à l’égard de son compagnon. Ce n’était pas le moment de faire un esclandre.
— L’homme que tu vois là est l’homme le plus puissant que tu ne rencontreras jamais. Il a travaillé comme agent fédéral, il est le plus jeune gradé de l’armée mondial, détient plus de records et de galons militaires que tu n’en verras jamais dans ta vie. Tu étais encore au chaud dans les couilles de ton père que cet homme-là était déjà en mission commando.
Lud ne dit rien, mais l’autre avait clairement cinq ans de plus qu’eux.
— Et maintenant, il est quoi ? Un simple client venu quémander comme un chien auprès de mon patron. Ça ne sert à rien de ressasser le passé, Papy, lâcha le garde.
Cette fois, Lud sut que le garde était allé trop loin. Avant même que Dwyane ne réagisse, il avait bondi. Sa main crocheta le cou de sa victime et le plaqua contre le mur.
— Et toi, tu es quoi ? Un simple garde qui ne verra jamais le terrain, parce qu’il y a fort à parier que ta vie va se finir sur cet énième manque de respect. Ce n’est sûrement pas un coup d’essai de ta part. Contrairement à toi, j’ai fait ma vie et le respect dont je bénéficie, je l’ai gagné. Peux-tu en dire autant, toi qui te l’es fabriqué grâce à celui que tu sers ?
Le garde blêmit, puis bleuit. Ses mains griffèrent celle, imperturbable et sûre de Lud. Ses yeux se révulsèrent et la veine sur son front se mit à palpiter. La mort passa dans son regard.
À suivre...
Les flottes suivantes se sont affrontées le : 2020-07-25 04:11:21
Attaquant Insain [K-LibR]
200% | 200% | 200%
Croiseur 750.000
V.bataille 102.037
Traqueur 102.042
VS
Défenseur Dark-Phoenix [FLG]
190% | 200% | 200%
P.transp. 86.007
G.transp. 210.901
Ch.léger 677.700
Ch.lourd 79.508
Croiseur 44.358
V.bataille 4.381
V.colo 4
Recycleur 2.535
Sonde 21.691
Bombardier 6.401
Destro. 19.034
Rip 16
Traqueur 8.607
Attaquant Insain
Croiseur 680.657 (-69.343)
V.bataille 99.749 (-2.288)
Traqueur 100.746 (-1.296)
VS
Défenseur Dark-Phoenix
Détruit
L'attaquant a remporté la bataille ! Il emporte
292.093.033 unités de métal, 396.255.115 unités de cristal et 658.641.902 unités de deutérium
L`attaquant a perdu au total 2.258.387.000 unités.
Le défenseur a perdu au total 13.304.846.000 unités.
Un champ de débris contenant 4.493.213.500 de métal et 2.765.040.000 de cristal se forme dans l'orbite de la planète.
Bénéfice de l'attaquant : 6.346.856.550
Métal : 3.256.606.533 | Cristal : 2.589.734.115 | Deut : 500.515.902
Bénéfice du defenseur : -13.191.368.050
Métal : -7.149.656.033 | Cristal : -4.762.614.115 | Deut : -1.279.097.902
Consommation estimée : 89.773.909 deut
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