LE FORT ET LE SANCTUAIRE
Au détour du chemin, le fort se dressa à contre-jour, à la fois majestueux et menaçant. On le disait hanter par des milliers d’âmes en perdition, ce qui en faisait le détour à la mode dans la région. Elle s’immobilisa et contempla les murs de ténèbres aux pans déchirés. Elle n’alla pas plus loin. Elle n’en avait pas besoin. Sa peau s’était électrisée. Une chair de poule incontrôlable s’était emparée d’elle.
— Soñera, tu viens ?
Elle secoua la tête, les yeux toujours fixés sur le vieux bâtiment. Une boule gonfla dans sa poitrine. Elle avait fait son choix avant même de venir. Pourquoi avait-elle dit oui ? Elle tourna le regard vers son ami et secoua à nouveau la tête, désolée.
— Je ne peux pas, murmura-t-elle.
— C’est trop pour toi ? Tu as peur ?
Une nouvelle fois, elle fit un signe de dénégation. Elle n’avait pas peur, mais la tristesse lui ravageait le cœur. Une tristesse qu’elle ne comprenait pas. Elle sentait d’ici la puissance du bâtiment, mais aussi autre chose… une aura moderne qui obscurcissait tout.
— Ils l’ont souillé, annonça-t-elle d’une voix blanche.
— Souillé ?
Elle ne savait pas comment expliquer ce qu’elle ressentait, le mal-être qui s’était emparé d’elle, le chagrin de la profanation, l’impression que le passé enfoui en ces lieux avait été dérangé, voir sali par des générations d’incrédules en quête de sensations fortes. Elle ne pouvait pas aller plus loin.
— Ils n’ont pas besoin de nous, Han. Ils ont besoin de paix.
Le reste du groupe les dépassa. Une femme s’arrêta près de Han.
— Aller, viens, on y va. Laisse-la si elle ne veut pas venir. C’est normal d’avoir peur la première fois.
L'apparente sollicitude de la femme disparut à l’instant où elle posa un regard sur Soñera. Il n’était qu’incompréhension, doute, méfiance et mépris. « La première fois ». Elle en parlait comme d’un rite initiatique, et c’était cela, sans doute, qu’ils cherchaient à lui faire vivre : l’initier à leurs secrets, à ce qu’ils appelaient la Vérité, là où elle ne vivait que par le Rêve. Han hésita, déchiré entre les deux femmes.
— Tu es sûre de ne pas vouloir venir, Soñe ?
elle approuva du menton, puis s’approcha de lui et posa la main sur son cœur. Elle ferma les yeux pour mieux capter la chaleur de sa peau à travers le tissu. Pour mieux communiquer tout ce qu’elle ne pouvait dire.
— N’oublie pas, Han. N’oublie pas le Rêve, murmura-t-elle comme une requête.
Puis elle fit demi-tour et regagna le talus où ils avaient abandonné les voitures. Han ne chercha pas à la retenir. Elle prit la route sans choisir une direction, mais elle savait exactement où elle allait. Elle roula presque sans s’en rendre compte, durant près d’une demi-heure, jusqu’au sanctuaire. Elle ne ferma même pas les portes de la voiture. Elle s’enfonça sur le sentier comme on s’enfuit, le cœur en déroute. Elle franchit la voûte en cherchant son air et courait lorsqu’elle s’enfonça dans la forêt.
La nuit tombait déjà, mais elle se hâta le long des sentiers. Elle n’avait pas besoin de lumière ni de guide. Elle savait. Elle savait où elle allait sans jamais y avoir été. Elle pressa encore le pas lorsque l’alcôve lui apparut, ombre claire dans l’obscurité de la forêt. Elle monta jusqu’à l’autel et s’agenouilla devant la statue de marbre blanc. Les mains jointes avec une ferveur toute particulière, elle se mit à prier.
— Pardonne-leur, murmura-t-elle.
Alors seulement, les émotions jaillirent par flots. La peur, qu’on attendait d’elle devant le fort en ruine, l’assaillit. Elle prit la mesure de son dévouement à une autre foi, à une autre croyance et son cœur se serra. Pendant une fraction de seconde, devant ce fort hanté par des milliers d’âmes humaines, elle n’avait pas eu peur de la mort, mais de perdre pied face à une fois plus grande que la sienne. Alors sa prière, aussi intense que sa peur, s’éleva dans la nuit la plus sombre, à une Déesse que le temps s’était chargé de faire oublier au reste du monde.
— Déesse Lune, pardonne-leur. Pardonne à ceux qui ont cessé de Rêver.
Les flottes suivantes se sont rencontrées le : 09-09-2020 05:19:41
Attaquant Hammurabi [PBM]
Armes 210% - Bouclier 210% - Coque 210%
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Bombardier 30.580
Destructeur 62.959
Vaisseau de bataille 151.459
Traqueur 63.518
Croiseur 503.374
Pathfinder 20.000
Chasseur lourd 1.031.294
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Défenseur bene [_OG_]
Armes 190% - Bouclier 180% - Coque 180%
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Petit transporteur 158.894
Grand transporteur 41.641
Chasseur léger 1.047.223
Chasseur lourd 23.218
Croiseur 18.092
Vaisseau de bataille 5.778
Vaisseau de colonisation 6
Recycleur 75.439
Sonde d'espionnage 14.494
Bombardier 13.149
Destructeur 6.883
Étoile de la mort 344
Traqueur 25.702
Reaper 465
Pathfinder 34.558
Lanceur de missiles 15.000
Artillerie laser légère 15.000
Artillerie laser lourde 1.000
Canon de Gauss 148
Lanceur de plasma 500
Petit bouclier 1
Grand bouclier 1
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Après la bataille...
Attaquant Hammurabi [PBM]
Armes 210% - Bouclier 210% - Coque 210%
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Bombardier 29.639 ( -941 )
Destructeur 61.103 ( -1.856 )
Vaisseau de bataille 146.700 ( -4.759 )
Traqueur 61.511 ( -2.007 )
Croiseur 475.968 ( -27.406 )
Pathfinder 18.791 ( -1.209 )
Chasseur lourd 878.528 ( -152.766 )
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Défenseur bene [_OG_]
Armes 190% - Bouclier 180% - Coque 180%
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Détruit !
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L'attaquant a remporté la bataille !
L'attaquant remporte :
77.870.744 unités de métal, 21.710.271 unités de cristal et 103.964.425 unités de deutérium
L'attaquant a perdu un total de 3.132.738.000 unités.
Le défenseur a perdu un total de 16.753.073.000 unités.
Un champ de débris contenant 5.504.776.500 unités de métal et 3.549.111.000 unités de cristal se forme.
L'attaquant remporte un total de 203.545.440 unités.
Les chances de création d'une lune était de 20%.
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L'attaquant a recyclé :
5.504.776.500 unités de métal et 3.549.125.000 unités de cristal
Résumé des bénéfices/pertes :
Résumé des attaquants
Métal: 3.675.484.244
Cristal: 2.481.804.271
Deutérium: -32.579.575
L'attaquant fait un bénéfice de 6.124.708.940 unités.
Résumé des défenseurs
Métal: -9.266.780.744
Cristal: -6.067.681.271
Deutérium: -1.622.156.425
Le défenseur a perdu un total de 16.956.618.440 unités.
