LES ROIS D'OLENDEL - Chapitre 5.2
À Athelstan, pour son réveil...
Il y avait peu de chose qui puisse susciter la colère de Naeratus. La peur en était une. Perdre le contrôle en était une autre. Sa soif de contrôle avait mené Naeratus sur les chemins tortueux de la politique. Il y avait brillamment exercé une carrière longue et éreintante lui assurant succès sur succès. Lorsque la ville où il avait vu le jour, Buckston, avait volé en éclat, il avait choisi d’installer sa famille à Olendel pour deux raisons : parce que la cité était jeune et parce que le candidat qui se présenterait au poste de maire l’année suivante était facile à abattre.
Depuis, il enchaînait les mandats et passait ses journées entre ses réunions et l’un de ses écrans de télévisions qui lui permettaient de suivre les informations locales ou internationales. Jour après jour, il analysait les mouvements des entreprises rivales, des personnages influents de la ville avec la froide résolution d’un homme d’affaires brillant qui ne laisse rien au hasard. C’était, disait-il, la seule façon de s’assurer sécurité et réussite.
Naeratus entra donc dans une sourde colère le jour où il apprit qu’Abjad Kap avait acheté le quartier voisin au complet. La propension de Kap à annexer les territoires et les entreprises qui l’intéressaient n’était un secret pour personne, mais Eelroog avait toujours cru qu’il s’agissait d’un idéaliste insignifiant qui ne poserait pas de problèmes. Il n’ignorait rien de la rumeur selon laquelle bien peu de négociateurs étaient ressortis vivants d’un entretien avec le deofol. Mais en l’absence de preuve, il avait mis cela sur le dos de ce que c’était supposé être : une rumeur.
L'entreprise de Chevesnon s’étendait pourtant chaque jour un peu plus, à mesure que la domination et l’intransigeance de son directeur allaient croissantes. Le seul problème de ce redoutable PDG était son absence d’héritier deofol, ce que Naeratus avait appris de sa femme elle-même, un soir de gala qui réunissait tout ce qu’Olendel pouvait compter de personnages influents et riches.
Viviane de Tahaban n’avait jamais été une femme heureuse. Elle avait grandi dans l’ombre d’un père qui n’accordait aucune considération aux femmes et avait été vendue au plus offrant dès qu’elle avait été en âge de se marier. La compagnie d’un deofol n’est pas la compagnie dont rêve une jeune fille qui attend l’amour et le prince charmant, loin de là. Pourtant, Viviane s’en était accommodée mieux que ne l’auraient fait nombre de jeunes femmes dans sa situation. Abjad Kap n’était sans doute pas un époux facile, mais il semblait la respecter, voire la déifier, et l’écouter.
Tandis que son époux serrait des mains en riche et influent PDG qu’il était, Viviane aimait à se confier à d’autres femmes auprès desquelles elle faisait toujours office de curiosité, tant par ses grossesses à répétition que par son mariage redoutable. Naeratus aimait à tendre l’oreille aux commérages féminins. Il en apprenait toujours plus sur ses rivaux qui ne l’aurait fait à travers une conversation mondaine entre hommes d’affaires.
Il avait donc appris que malgré les nombreuses fausses couches de sa femme, Abjad Kap ne s’était jamais détourné d’elle et continuait de lui accorder sa fidélité et sa confiance, ce qui ne cessait d’étonner la malheureuse. Elle avait été surprise le jour où elle avait perdu leur premier fils. Après avoir déposé la petite urne sur l’autel familial de leur chambre, il était venu jusqu’à leur lit et l’avait honorée avec la plus grande douceur, l’assurant sans un mot d’un avenir meilleur. Il avait été tendre encore cinq mois plus tard, lorsqu’elle avait perdu leur second enfant. Parce qu’elle était désormais incapable de s’aimer, cette sotte avait cru être amoureuse de son époux, ce qui ne faisait qu’accroître son désarroi à chaque avortement.
Puis, à mesure qu’elle perdait la foi, elle avait détesté ces caresses compréhensives. Elle avait appréhendé chacune des prières qu’il adressait aux petites urnes, de plus en plus nombreuses, qui s’alignaient sur leur autel. Elles étaient devenues un rituel qui précédait leurs ébats et lui rappelait combien elle était une mère pitoyable. Elle aurait mille fois préféré la colère du deofol, mais Abjad refusait de parler de leurs enfants morts. Il ne lui opposait jamais qu’une patience qui la détruisait plus sûrement que sa fureur.
Tout cela, Naeratus le nota au fil des mois et des années. Il loua la persévérance du deofol, nota la faiblesse de sa femme et sut qu’il aurait tôt ou tard l’occasion de s’en servir. L’occasion se présenta le jour où son quartier se trouva menacé par la progression un peu trop importante du deofol.
La Génétique Améliorée, ainsi que la qualifiaient ceux qui en avaient l’utilité, était en général basée sur l’implantation d’un gène dominant. Mais le deofol était un gène récessif. Il fallait donc que les deux parents soient porteurs ou positifs pour obtenir un rejeton génétiquement positif. Viviane de Tahaban, comme ses fils, était uniquement porteuse du gène. Elle ne l’exprimait donc pas physiquement. De plus, pour une raison que Kap ignorait, elle renversait tous les statistiques – qui auraient dû lui donner cinquante pour cent d’enfants deofols – et ne transmettait pas le gène. Saêna, quant à elle, était née de deux parents porteurs et était positive, de même que son frère cadet, Kolmas. Cet héritage satisfaisait tout à fait leur père qui y voyait désormais la possibilité de dominer un peu plus Olendel.
À suivre...
Les flottes suivantes se sont rencontrées le : 29-07-2020 09:46:13
Attaquant Ivarr [VIKINGS]
Armes 180% - Bouclier 160% - Coque 200%
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Chasseur lourd 200.000
Croiseur 200.000
Vaisseau de bataille 13.000
Traqueur 11.000
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Défenseur Commodore Malin
Armes 120% - Bouclier 110% - Coque 140%
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Petit transporteur 38.220
Grand transporteur 21.012
Chasseur lourd 131
Vaisseau de bataille 113
Vaisseau de colonisation 3
Recycleur 477
Sonde d'espionnage 99.072
Bombardier 29
Satellite solaire 885
Traqueur 30
Reaper 1.108
Pathfinder 7.516
Lanceur de missiles 169.399
Artillerie laser légère 108.073
Artillerie laser lourde 35.366
Canon de Gauss 5.000
Lanceur de plasma 300
Petit bouclier 1
Grand bouclier 1
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Après la bataille...
Attaquant Ivarr [VIKINGS]
Armes 180% - Bouclier 160% - Coque 200%
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Chasseur lourd 190.580 ( -9.420 )
Croiseur 197.198 ( -2.802 )
Vaisseau de bataille 12.935 ( -65 )
Traqueur 10.999 ( -1 )
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Défenseur Commodore Malin
Armes 120% - Bouclier 110% - Coque 140%
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Détruit !
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L'attaquant a remporté la bataille !
L'attaquant remporte :
47.964.037 unités de métal, 54.621.781 unités de cristal et 126.689.725 unités de deutérium
L'attaquant a perdu un total de 179.443.000 unités.
Le défenseur a perdu un total de 2.000.532.500 unités.
Un champ de débris contenant 242.678.000 unités de métal et 271.204.500 unités de cristal se forme.
L'attaquant remporte un total de 229.275.543 unités.
Les chances de création d'une lune était de 22%.
Résumé des bénéfices/pertes :
Résumé des attaquants
Métal: -67.550.963
Cristal: -3.687.219
Deutérium: 121.070.725
L'attaquant fait un bénéfice de 49.832.543 unités.
Résumé des défenseurs
Métal: -1.245.968.537
Cristal: -753.550.281
Deutérium: -230.289.225
Le défenseur a perdu un total de 2.229.808.043 unités.
HRP :
Rush sous acti
Dédicaces :
A notre chère RPiste, aux Vikings.
Et n'oubliez pas c'est nous contre vous tous.
HRP by Nymphe Ydeil :
Ceci est une saga qui m'a initialement été commandée par vulca sur Wasat. J'ai mis cet univers au défi de m'offrir une dernière saga digne de celle de Wasat pour un dernier baroud d'honneur de la Communauté de Sionabel et les Vikings ont répondu présents. Quiconque est intéressé à se joindre à la saga peut en faire la demande via le chan discord de Sionabel. Longue vie aux Rois d'Olendel et puisse cette saga inspirer l'honneur, le respect et le fair-play qui ont animé autrefois Wasat. NB : Le numéro de l'épisode, présenté sous la forme RO3.1 pour Rois d'Olendel, chapitre 3, partie 1, sera indiqué dans le titre à partir de maintenant.
