Mais le but n'est pas de repartir en guerre mais de coopérer avec les Talibans qui vont s'insérer, au fil du temps, dans la communauté internationale.
In-clu-si-vi-té.
Certes, ils sont un peu différents. Mais l'ethnocentrisme impéraliste, ça va bien deux minutes. Chaque différence est une richesse.
Sinon j'ai rigolé quand j'ai vu les 40 000 pick-up Toyota. Ils sont forts ces japonais. 
Effectivement, les américains n'ont rien laissé qui ne se fasse pas démolir par des drones turques façon Haut-Karabagh. Pas sûr qu'ils sachent piloter la poignée d'avions, et c'est plus pour le transport qu'autre chose.
Pour les armes à feu ils devaient avoir largement ce qu'il faut, il y a un savoir-faire au Pakistan, on peut acheter un pistolet mitrailleur MP5 pour 60 euros. Sinon ça reste des combattants qui sont à l'aise avec du matos soviétique : répliques d'Ak, d'Akm... Pour les photos de propagande on les voit souvent avec des fusils américains, mais impossible de savoir dans quelle mesure c'est opérationnel, ou vraiment plus avantageux. Il faut les munitions nécessaires par exemple, donc si pas de stock conséquent, les acheter ou les produire.
Au Yemen les saoudiens avaient filé à leurs mercenaires des armes et des blindés dernier cri, tout ça pour qu'ils se fassent mettre en déroute par des houthis qui avaient un arsenal qui sentait bon les années 60. Pour des micro-conflits régionaux, tant qu'on implique pas aviation et drones, c'est l'expérience du combattant, sa détermination, et sa connaissance du terrain qui prime sur la modernité de l'équipement. Ca s'applique aussi aux talibans, l'arsenal était secondaire dans leur succès, ils étaient moins bien équipés que l'armée afghane, ça ne leur a pas empêché de leur rouler dessus. Ils utiliseront peut-être intelligemment leurs nouveaux véhicules blindés pour assoir leur autorité, comme nous quand il y a des manifs de gilets jaunes.