Politiques intérieures (Ex GJ)

OTEPA wrote:

Fait à Tunis, le 31 mars 2017, en deux exemplaires originaux, en langues française et arabe, les deux textes faisant également foi.

Pour le Gouvernement de la République française : Najat Vallaud-Belkacem

cétait sous françois Hollande ...

mais heu on n' apas en "stock" des professeurs d'origine tunisienne en France, là actuellement la seule radio que j'arrive à capter dans ma super grande ville est une radio associative multi culturelle avec une grande plage d'émissions à culture maghrébine et souvent ya de l'intéraction avec les auditeurs , et ça papote plutot souvent dans les langues magrhébines, notamment des professeurs (puisque là ils ont décidé d'ouvrir l'antenne au professorat /parents pour la période de confinement, pour les aider ) ,

POURKOI aller chercher du professeur en Tunisie ?

ya des cours de français dans les écoles tunisiennes ?

s'il faut bannir les cours d'arabe , il faut faire de même avec l'anglais ,espagnol, allemand russe chinois portugais et autres...

restons français et sans faute évidemment.

ce n'est pas l'arabe le problème c'est le choix des profs

J'ai un ami agrégé d'arabe, docteur en civilisation arabe, qui a été incapable de trouver un poste parce qu'il n'est pas musulman, il faut le faire quand même.

Et il n'est pas le seul. Il bosse dans le privé pour une boîte d'import-export.

Icho wrote:

Il bosse dans le privé pour une boîte d'import-export.

Il est dealer ? Dans ce cas ça peut se rattraper, faut qu'il le mentionne explicitement sur son CV.

Sans parler de scandale, je ne mettrais pas l'arabe ( ou le russe, le chinois ou le japonais, d'ailleurs ), au même niveau que l'espagnol ou l'allemand. Tout simplement parce que ça implique de maitriser un nouvel alphabet. Nos petits élèves ne sont déjà pas capables de baragouiner trois phrases en espagnol, donc on va se calmer sur les langues trop exotiques.

Après on peut se demander dans quelle mesure c'est un projet pour remonter artificiellement la moyenne des élèves en difficulté qui parlent arabe à la maison. Si on venait à favoriser cette langue au détriment du russe ou du japonais, par exemple, ce serait la raison. Sinon l'arabe n'a pas à être pénalisé, c'est une langue comme une autre, bien qu'à ranger dans les langues difficiles pour un français.

donc au final,si j ai bien compris la remarque sur le soit disant "scandale" c'est parcequ 'il faut être musulman pour être prof d'arabe en France ?

..admettons, encore que faudrait me le prouver, ça me parait un peu gros nan ?

après j ai bien une hypothèse mais bon... donc un tunisien -> pas musulman ->donc pas prof -> deal import export -> voyages-> deal .covid 19 -> confinement -> bordel -> guerilla -> attentats -> état d'urgence : armée coup d'état : manu 1er empereur.... bref tout ça parce qu' un tunisien a foiré son diplôme de musulman... c'est dur à avaler.

cdt adamar wrote:

manu 1er empereur....

en l'occurrence ça serait le troisième

Vos discussions sur l'arabe à l'école me font rappeler que certains voulaient l'encourager czr selon eux "ça permettrait d'éviter une lecture salafiste"

L'affaire du sang contaminé était bien plus grave car ouvertement criminelle, ce n'était pas « juste » de l'incompétence. Mais, un politique n'est pas justiciable, partant de là, fin des débats. D'ailleurs thegunners , la fin de la justice à deux vitesses ? Toujours pas ? Tu m'avais dit qu'il allait le faire, qu'il fallait patienter. Ça fait deux ans quand même. C'est le covid qui a retardé sinon c'était prévu pour Mars, c'est ça ?

Je ne mettrais pas les deux choses sur le même plan personnellement.

Pour schématiser ma pensée : ne pas te vacciner contre un virus est une chose, te l'injecter en est une autre ^^.

oui bien sur ,

je pense qu il y a 2 fautes :

* ne pas avoir fermé les frontières , et avoir accepté les avions venant de chine

* avoir menti sur les masques , qui ne servaient à rien

responsables mais pas coupables comme d habitude , ils ne sont pas justiciables

Ca renvoie simplement à l'idéologie : "Responsable mais pas coupable"

C'est plus facile de nous balancer après qu'ils assument.

Le pire, c'est que cette mesure... il la partage fièrement sur les RS : ils sont vraiment déconnectés du monde.

Néné wrote:

La révision constitutionnelle et le référendum de 1962L'affaire du sang contaminé était bien plus grave car ouvertement criminelle, ce n'était pas « juste » de l'incompétence. Mais, un politique n'est pas justiciable, partant de là, fin des débats. D'ailleurs thegunners , la fin de la justice à deux vitesses ? Toujours pas ? Tu m'avais dit qu'il allait le faire, qu'il fallait patienter. Ça fait deux ans quand même. C'est le covid qui a retardé sinon c'était prévu pour Mars, c'est ça ?

Je vais répondre rapidement, aussi bizarre que cela puisse paraître, un seul homme en France ne peut pas changer la Constitution tout seul même s'il s'agit du Président. Il faut pour commencer soit une proposition du Président, soit une proposition d'une des deux assemblées. Puis, que le Sénat et l'Assemblée nationale soient d'accord et vote pour le même texte.

Donc à partir du moment où l'une des deux assemblées n'est pas d'accord, pas de révision de la Constitution possible. En l’occurrence, le Sénat n'est pas d'accord avec la révision constitutionnelle voulu par le Président. Donc tant qu'un accord entre le Sénat et le Président n'est pas trouvé, il n'y aura pas de révision constitutionnelle. Et donc, il y a fort à parier que tant que le groupe LR sera majoritaire au Sénat, la réforme constitutionnelle voulu par Macron ne se fera pas. Puisqu'il semble qu'aucun de deux ne semble pouvoir faire de compromis suffisant d'un côté comme de l'autre pour se mettre d'accord.

Les révisions constitutionnelles ; Quelle est la procédure de révision de la Constitution ? ; La révision constitutionnelle et le référendum de 1962

Je retourne à mes révisions maintenant :p

thegunners wrote:

Je vais répondre rapidement, aussi bizarre que cela puisse paraître, un seul homme en France ne peut pas changer la Constitution tout seul même s'il s'agit du Président. Il faut pour commencer soit une proposition du Président, soit une proposition d'une des deux assemblées. Puis, que le Sénat et l'Assemblée nationale soient d'accord et vote pour le même texte.

Donc à partir du moment où l'une des deux assemblées n'est pas d'accord, pas de révision de la Constitution possible. En l’occurrence, le Sénat n'est pas d'accord avec la révision constitutionnelle voulu par le Président. Donc tant qu'un accord entre le Sénat et le Président n'est pas trouvé, il n'y aura pas de révision constitutionnelle. Et donc, il y a fort à parier que tant que le groupe LR sera majoritaire au Sénat, la réforme constitutionnelle voulu par Macron ne se fera pas. Puisqu'il semble qu'aucun de deux ne semble pouvoir faire de compromis suffisant d'un côté comme de l'autre pour se mettre d'accord.

Les révisions constitutionnelles ; Quelle est la procédure de révision de la Constitution ? ; La révision constitutionnelle et le référendum de 1962

Je retourne à mes révisions maintenant :p

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Il y a eu une proposition ? Retoquée par le Sénat ?

Je sais que le Sénat peut être chiant mais, il ne me semble pas avoir vu ce projet déposé. Et s'il a été déposé, était il fait de manière honnête et sans superflus inacceptable ?

Et puis, tu sembles oublier une possibilité ; le référendum. Si Macron souhaite réellement réformer la constitution mais qu'il n'a pas l'appuie des parlementaire, il peut toujours s'appuyer sur nous, le peuple.

Néné Alors oui, si on choisit de ne pas respecter la constitution pour la réviser, on peut se passer des parlementaires. Mais si on choisit de respecter la constitution on ne peut pas s'en passer.

Le référendum pour réviser la constitution ne peut se faire qu'après que les deux assemblées aient voté le même texte. Pas avant.

Sauf encore une fois si on choisit de ne pas respecter la constitution, ce qui après tout pour quelqu'un qui se revendique comme étant un descendant du gaullisme ne devrait pas poser trop de problème il est vrai.

Pour ce qui est du projet de loi, il a été présenté au conseil des ministres en août dernier. Et la suppression de la Cour de justice de la République est toujours d'actualité il me semble.