LE CHOC DES TITANS - L'enfance brisée 1
— Ne… parle… jamais… du… Patriarche.
Cette phrase avait été la dernière de sa mère. La seconde suivante, une balle lui avait traversé la poitrine. Laz avait entendu le sifflement, l’impact spongieux et creux et le souffle de sa mère qui se coupait net. Il avait vu ses yeux s’agrandir, sa mâchoire se relâcher avec hébètement. Puis le bruit de verre brisé lorsque les sacs étaient tombés par terre.
Pendant une seconde d’éternité, Laz était resté planté là, à observer le sang – tellement de sang en fait – qui s’épanouissait sur la poitrine de sa mère comme une fleur terrible. Et puis elle avait toussé et des bulles vermeilles avaient explosé dans un gargouillis sur le bord de ses lèvres. Il avait vu la peur dans ses yeux et cela l’avait ramené brutalement à la réalité. Il avait pris ses jambes à son cou. Sans se retourner. Sans même chercher à comprendre ou à savoir ce qu’il adviendrait de sa mère. Dans son cœur, dans sa tête, et même dans ses entrailles qui irradiaient de terreur, il savait qu’elle était déjà morte.
Il avait couru même après que la nuit soit complète, couru jusqu’à en perdre haleine, rebroussant chemin sur ce qu’il pensait être la route de la gare. Mais rapidement, il s’était rendu compte qu’il s’était perdu. À la lumière chiche des réverbères, les rues se ressemblaient toutes. Pourtant, il avait continué de courir. Plus par besoin que par nécessité. Sentir son cœur et ses poumons en feu contre ses côtes lui rappelait qu’il était bel et bien vivant.
Quand il avait eu les pieds aussi douloureux que la gorge, il s’était finalement arrêté, dans un quartier inconnu, plus sombre que la nuit. La peur, tout à l’heure si vive, s’était ravivée. Il avait scruté les silhouettes ténébreuses des bâtiments alentours, avec l’espoir d’y découvrir un signe, une indication. Mais il n’y avait rien. Quelqu’un avait renversé un morceau de tôle quelque part sur sa droite et il avait sursauté en sentant quelque chose lui frôler la jambe. Les oreilles presque douloureuses à force d’être tendues sur la nuit, les yeux écarquillés dans le noir, il n’avait même pas songé à pleurer. Cette nuit, qui avait vu à la fois son arrivée sur Izar et la mort de sa mère, Laz avait cessé d’être un enfant.
L’adolescent qu’il était devenu s’était repris et avait repris sa route, s’enfonçant inexorablement dans les profondeurs de la ville. Il n’avait rien, il n’avait plus rien à perdre. Ce qu’il avait, on le lui avait déjà arraché. Alors, tout naturellement, il trouva refuge parmi les plus démunis et lutta comme eux pour sa survie. À dix ans, il entra au Fanal Bleu, l’orphelinat local. Il en fugua à douze ans, après avoir poignardé à dix-sept reprises – il avait compté chacun des coups avec une rigueur de psychopathe – le père Sinho, le vieux pervers qui tenait l’établissement et entendait assouvir le moindre de ses fantasmes sur les pauvres ères abandonnées qui échouaient sur le pas de sa porte.
Passé cet épisode nauséabond de sa vie, il gravita autour des bandes locales, sans jamais vraiment appartenir à l’une d’elles cependant, pour leur plus grand regret. Laz grandit en effet avec le caractère qui est propre à un gamin de la rue. Rusé comme un renard, agile comme un chat, rachitique comme un rat pestiféré, il vivait de petits et gros larcins, tantôt dans les caves ténébreuses du bas-Izar, tantôt sur les toits des tours les plus luxueuses. Les traits fins, le cheveu blond, les yeux délavés, il allait où bon lui semblait, et passait, tantôt pour le vagabond du coin aux vêtements crasseux, tantôt, propre sur lui et le menton en avant, pour un fils de la classe ouvrière particulièrement sûr de lui.
Cela, en plus d’une générosité et d’une volonté de fer, lui ouvrait toutes les portes sans distinction, depuis la plus pauvre, qui voyait en lui le compagnon d’infortune affable et généreux, jusqu’à la plus riche, qui le prenant en pitié, lui offrait volontiers quelques rémunérations en échange d’un service dicté par la pitié. Il n’avait qu’à se présenter pour se faire servir. Ce talent, convoité comme il se doit par tous les seigneurs plus ou moins bien intentionnés du coin, finit cependant par attirer sur lui le regard de plus gros poissons. Il se livra dans l’ombre une guerre sans merci dont il était, sans le savoir, l’objet.
Bien sûr, une telle guerre, dans une ville d’ores et déjà dominée, ne passe jamais inaperçue lorsqu’elle agite les seigneurs de la Pègre. Comme de bien entendu, elle finit par venir aux oreilles de celui dont Laz n’avait plus jamais prononcé le nom. Craignant presque de voir sa mère mourir une seconde fois devant ses yeux s’il lui prenait l’envie de le faire, il en était venu à, non pas oublié, mais occulté l’homme par qui tout avait pourtant commencé. Le Patriarche, lui, ne l’avait cependant pas oublié.
À suivre...
Les flottes suivantes se sont affrontées le : 2020-08-31 18:24:19
Attaquant Papy33 [AVC]
240% | 240% | 240%
P.transp. 500.000
Ch.léger 5.000.000
Ch.lourd 100.000
Croiseur 200.000
V.bataille 50.000
Traqueur 300.000
VS
Défenseur Claire [DWEL]
190% | 170% | 200%
P.transp. 151.143
G.transp. 50.007
Ch.léger 1.047.745
Ch.lourd 109.445
Croiseur 125.000
V.bataille 1.168
V.colo 16
Recycleur 30.504
Sonde 851
Bombardier 1.062
Sat.sol. 1.978
Destro. 9.142
Rip 137
Traqueur 8.844
Missile 21.371
L.léger. 59
L.lourd 24
Lanc.plasma 228
P.bouclier 1
G.bouclier 1
Attaquant Papy33
240% | 240% | 240%
V.bataille : 50.000
Attaquant Papy33
240% | 240% | 240%
Croiseur : 200.000
Traqueur : 300.000
Attaquant Papy33
240% | 240% | 240%
Ch.léger : 5.000.000
Ch.lourd : 100.000
Attaquant Papy33
240% | 240% | 240%
P.transp. : 500.000
Défenseur Claire
190% | 170% | 200%
P.transp. 151.143
G.transp. 50.007
Ch.léger 1.047.745
Ch.lourd 109.445
Croiseur 125.000
V.bataille 1.168
V.colo 16
Recycleur 30.504
Sonde 851
Bombardier 1.062
Sat.sol. 1.978
Destro. 9.142
Rip 137
Traqueur 8.844
[color=#] 872[/color]
[color=#] 149[/color]
[color=#] 5.314[/color]
Missile 21.371
L.léger. 59
L.lourd 24
Lanc.plasma 228
P.bouclier 1
G.bouclier 1
Attaquant Papy33
P.transp. 437.044 (-62.956)
Ch.léger 4.368.693 (-631.307)
Ch.lourd 93.784 (-6.216)
Croiseur 197.102 (-2.898)
V.bataille 49.441 (-559)
Traqueur 296.744 (-3.256)
VS
Défenseur Claire
Détruit
L'attaquant a remporté la bataille ! Il emporte
55.263.696 unités de métal, 3.071.331 unités de cristal et 95.975.184 unités de deutérium
L`attaquant a perdu au total 3.233.554.000 unités.
Le défenseur a perdu au total 14.366.490.000 unités.
Un champ de débris contenant 5.553.389.000 de métal et 2.792.288.500 de cristal se forme dans l'orbite de la planète.
Les 250.000 recycleurs de Papy33 récoltent 5.553.389.000 de métal et 2.792.293.500 de cristal
=> 100 %
Bénéfice de l'attaquant : 5.266.438.711
Métal : 3.370.728.696 | Cristal : 1.854.370.831 | Deut : 41.339.184
Bénéfice du defenseur : -14.276.897.811
Métal : -8.883.527.046 | Cristal : -4.560.466.581 | Deut : -832.904.184
Consommation estimée : 67.840.640 deut
Skin : TopRaider white by Vulca
EXPLICATIONS :
Statio vers planète.
NB : En plus de la renta, il faut ajouter 142044x Chasseur léger + 1398x Chasseur lourd + 14165x Petit transporteur du dock offensif (soit +/- 460M de métal et 170M de cristal).
HRP by Papy33 :
Gloire à l’amicale
Aux copains
BR au déf
HRP by Nymphe Ydeil :
Ceci est une saga qui m'a initialement été commandée par Papy33 qui a eu la générosité de l'offrir à tous les hoffeurs de cet univers. Quiconque est intéressé à se joindre à la saga peut en faire la demande via le chan discord de Sionabel. Longue vie aux Titans et puisse cette saga inspirer l'honneur, le respect et le fair-play entre ses différent mécènes. NB : Le numéro de l'épisode, présenté sous la forme CT.ep3 pour Le Choc des Titans, épisode 3, sera indiqué dans le titre à partir de maintenant.